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Saison 3 Episode 1

La méthode "Carolus" (1998)

la méthode GRM CarolusMéthode turf CAROLUS

Les favoris de la presse

Incontournables !

Comment imaginer construire un jeu, qu'il s'agisse de jeu simple, de couplé ou même de quinté sans tenir compte des favoris de la presse ?

Même lorsque l'on recherche une arrivée spéculative, on glisse toujours au moins un des favoris dans la combinaison et cela est fort pertinent puisqu'il est très rare de trouver une arrivée sans un seul des favoris.

Comment procède-t-on lorsque, une fois la liste des partants sous les yeux, on commence la démarche qui va aboutir à notre sélection définitive?

Généralement, il est vrai que l'on cherche lequel des favoris on va retenir, car on ne peut pas tous les retenir. Et bien souvent également on aimerait bien pouvoir éliminer le 1er favori car on sait que son absence génèrerait de plus beaux rapports.

Au jeu simple plus particulièrement, tout est possible : favoris, outsiders, gagnant, placé.

Mais entre jouer un favori placé, un favori gagnant, un outsider placé ou encore un outsider gagnant, tout est différent.

  • Jouer un outsider gagnant, c'est rechercher un gros rapport mais c'est gagner au mieux toutes les 20 ou 30 courses, et encore, soit en ayant beaucoup de chance, soit en étant particulièrement perspicace.

Comme nous parlons ici essentiellement des courses servant de support aux paris tiercé-quarté+-quinté+, cela signifie que l'on passera à la caisse au mieux une fois tous les deux mois. Inconcevable pour tout turfiste.

  • Jouer un outsider placé, c'est rechercher un rapport assez correct, être moins gourmant que celui qui joue cet outsider gagnant, mais encore une fois, même en étant un fameux turfiste, pas question d'espérer gagner plus d'une fois sur 8 ou 10.

Donc on encaissera un gain chaque mois ou même un peu plus, mais pour peu que le rapport au jeu simple ne soit que de 6,00 F ou 7,00 F, ce qui est déjà très élevé, on aura du mal a rentabiliser notre affaire et on obtiendra le plus souvent un rendement inférieur à 100 % à moyen terme.

  • Jouer un favori au jeu simple gagnant relève déjà d'une plus grande logique turfiste en ce sens que les gains seront au rendez-vous assez souvent, ce qui est l'objectif de tout joueur.

C'est une possibilité à laquelle nous adhérons mais nous y mettrons encore un petit bémol : la fréquence des gains reste trop faible : le favori de la presse ne gagne pas plus souvent qu'une fois sur cinq (un peu plus au trot que dans les autres disciplines), donc on n'encaissera un gain que 3 ou 4 fois par mois.

Est-ce satisfaisant? Nous ne le pensons pas pour un type de pari ou la fréquence de gain doit être la plus élevée de tous les types de paris proposés.

  • Vous l'avez compris, jouer un favori au jeu simple placé est vraiment le meilleur choix car on peut se reposer sur des concurrents fiables et qui vont nous apporter une fréquence de gain élevée.

Pour mémoire, le favori de la presse (nous considérerons comme favori de la presse le cheval classé premier dans la synthèse originale de Paris-Turf) est à l'arrivée (dans les trois premiers) près d'une fois sur deux.

Le deuxième favori de la presse est présent plus d'une fois sur trois.

Et, si l'on considère comme favori également le troisième de la synthèse originale de Paris-Turf, il se classe dans les trois premiers autour d'une fois sur trois.

Amateurs de jeu simple, ne cherchez pas plus loin !

Sans jouer les matelassiers sur des chevaux à 100 % de réussite du style d' OURASI ou de GAI BRILLANT maintenant, on peut consacrer un certain capital au jeu simple placé sur les favoris de la presse.

Grâce à leurs formidables taux de réussite, si vous êtes des accrocs du ticket de jeu simple placé, vous ne les jetterez plus après la course, et si vous êtes un minitelliste, vous n'aurez plus besoin de réapprovisionner régulièrement votre compte PMU.

Mais nous n'en sommes qu'au début de notre démarche car vous devez bien vous douter que ces taux de réussite ne s'accompagnent pas toujours de bénéfices, autrement dit d'un rendement supérieur à 100%.

Pourquoi ? Parce même si l'on gagne une fois sur deux  en ayant joué quatre fois mais que le rapport au jeu simple placé est une fois de 1,50F et la fois suivante de 2,00 F, faites le calcul :

1er Jeu : je joue 100 francs; perdu                           Résultat : – 100 F     Résultat cumulé : - 100 F

2è Jeu : je joue 100 francs; gagné, rapport 1,50 F    Résultat : +  50 F     Résultat cumulé :   - 50 F

3è Jeu : je joue 100 francs; perdu                            Résultat : - 100 F     Résultat cumulé : - 150 F

4è Jeu : je joue 100 francs; gagné, rapport 2,00 F    Résultat : + 100 F    Résultat cumulé :   - 50 F

On a bien gagné une fois sur deux, le taux de réussite moyen du favori au jeu simple placé, mais comme les rapports du favori sont assez souvent de l'ordre de 1,50F à 2,00F, les gains ne sont pas suffisants pour dépasser ou même simplement couvrir les pertes intercalaires.

C'est tout le problème du rendement : arriver à gagner plus qu'on ne mise.

On peut gagner très souvent, dans le sens passer à la caisse, mais être déficitaire au bout du compte.

Après avoir résolu le problème de la fréquence des gains (il faut jouer un favori), se pose la question essentielle de la rentabilité.

suite : épisode 2

Modifié le dimanche 21 mars 2021